ACIM (deuxième partie)

Publié le par crabie

COMPTE-RENDU de la réunion du 13/06/2007 (effectué par Patricia Darquié): Echanges de pratiques autour des modélisations de Planchon, animés par Janine Valentin.

 

 

 

 

Affecter plusieurs signifiants à un seul signifié favorise la production écrite.

M. et C. ont fait un travail sur la numération à partir de la modélisation de « la machine à trier ».

 Y-a-t-il confusion quand les élèves disent 1 et 4 pour 14 ?

 J.V. Non, c’est une étape de l’appropriation de l’organisation de la numération.

 Activité avec « la machine à trier » qui propose un tri en 4 classes, chacune triant en 4 sous-classes : après des débuts laborieux, les élèves se sont peu à peu passionnés et ils en ont fait une très bonne restitution au groupe.

 C’est une proposition simplifiée de la modélisation qui a été proposée (1/4 du schéma) et ils l’ont complétée d’eux-mêmes.

Intérêt : soulever des questions et des problèmes, nécessité de définir des critères précis.

 

 M. a été embarrassée dans la mise en pratique de « l’arbre à calcul » (suite d’additions).

 Il y a eu une phase de déchiffrage longue et riche : expérimentation, explicitation et utilisation (difficile).

   Le transfert en classe s’est  vu dans l’amélioration de la lecture des consignes et des énoncés grâce aux capacités de prise de distance et de réflexion.

  J.V. : l’évaluation du travail de remédiation se fait au niveau des aptitudes qui se développent et des attitudes, qui se transforment.

  Fonctionnement des modélisations : mettre la modélisation en situation – la transformer en « récit mathématique ». Il peut être proposé par l’adulte qui invite à reconstruire un autre récit.

  André Revuz : la séance commence par une affirmation d’ignorance. La mathématique est un outil qui aide à lire le monde.

  L. : Activité de jeux de piste et surcomptage avec la modélisation des dizaines (feuille des 100 et des 1000). C’est idéal pour se repérer dans la complexité.

  Remarque : la problématique du 0, qui n’est pas égal à rien, n’est pas nul puisque c’est l’origine !

  M. Le test en 4 épreuves.

  J. V. rappelle l’origine de cette épreuve, destinée à faire une évaluation collective très normée, pour les classes de cycle 3. 

  Elle se déroulait en 3 temps et 4 épreuves (4 modélisations) et en temps limité :

  - faire  tout seul

- faire avec des indices 

Cette demi-journée faisait suite à celle de janvier où J. Valentin avait présenté les travaux de Henri Planchon, le groupe ACIM et leurs modélisations.

 

Nous avons un classeur-outil complet à disposition ; on peut se le procurer auprès de Jean-Paul.

 

La 1° séance porte sur la modélisation d’un problème contextualité dans une approche systémique.

Les participants ont présenté leurs recherches, leurs interrogations, leurs trouvailles… dans le cadre de leurs pratiques de maîtres E.

  A. présente sa tentative de travail dans le cadre d’une remédiation en langage oral : elle a essayé de faire modéliser un récit à ses élèves

  J.V. : c’est très difficile de commencer comme ça car l’animateur doit avoir assez de maîtrise pour faire trouver le codage et faire la modélisation. Et ça, c’est le travail de l’adulte.

  Quand elle est proposée aux élèves ils peuvent en faire des lectures multiples.

  Cette manière de travailler permet de passer du linéaire au systémique et inversement, afin d’aider à penser et à organiser la pensée grâce aux liens que les élèves font entre les éléments. C’est un entraînement très riche au langage car du même schéma on peut tirer différentes versions d’un récit selon le point de vue des personnages par exemple.

  Donc il vaut mieux décoder dans l’abstrait puis interpréter que tenter de faire encoder d’abord.

  I.J. a mis en place au CE1 un travail sur le conte pour donner du sens à l’écrit :

- d’abord en symbolisant les personnages (signes abstraits), et en offrant la possibilité de les déplacer (découpage)

- puis en représentant les relations des personnages par des tracés. 

 J.V. Le problème c’est qu’un symbole déplaçable n’a pas d’origine. Si on les « origine » dans une relation, ils peuvent en sortir, et on offre un espace et un temps structurés, c'est-à-dire un cadre structurant. C’est la difficulté qui fait avancer.

 - répondre à un questionnaire fermé de 20 questions.  

Elle a été rapidement abandonnée du fait de sa complexité et sa lourdeur.

 

Cette matinée s’est conclue sur la manifestation de l’intérêt de tous les participants pour cette manière d’envisager la remédiation et sur la proposition suivante de Janine :

  Il est possible d’officialiser un groupe de travail et en faire un groupe de recherche. Pour cela elle nous propose d’animer une session de 2 jours pour aider à monter ce projet et former à la pratique des ACIM.

  Une autre piste possible serait l’intervention d’Henri Planchon, lui-même, pour un travail plus « pointu » autour de cette pratique.

 

MERCI   JANINE !!!!  

 

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